Marina Abramovic: l’artiste est presente




Marian Abramovic et Ulay: Imponderabilia (1977)

I have been studying French for about 5 years now, and I am writing about art, theater and music in French as a part of my French study.  I will occasionally post these writings on this blog since these are the topics that I am really interested in.  Big thanks to Thomas, who has checked my bad grammar, but all the typos and spelling mistakes are all mine.

La rétrospective de Marina Abramovic à MoMA (Museum of Modern Art) est une vue d’ensemble (survey) des œuvres de l’artiste la plus visible et magnétique dans le domaine d’art performance.  Finalement l’energie d’art performance latente très longtemps explose de pleine force dans le musée avec la combinaison de la chair stressé sur les vidéos et les corps nus sur scéne.  Si l’exposition est inégale—une partie de vrai courage et une partie des balievernes, elle est rarement ordinaire.  De plus, Mme Abramovic a une mission: démontrer qu’il est possible de préserver l’art performance, un média éphémère, par l’intermédiaire direct des re-créations dans un musée.  Elle est convaincue que cela peut être fait, et elle a inséré des pièces revisitées de sa propre performance passé parmi l’exposition documentaire standard.  Est-ce que sa foi est justifiée?  Sur la base de la preuve ici, je dirais que non.

J’ai trouvé les œuvres de jeunesse de Abramovic (née 1946 à Belgrade, Yougoslavie), qui sont montrées dans les enregistrement contemporains sur vidéo, très émouvants, efficaces, encore choquants et pertubants.  Même si elle étudia d’abord la peinture dans une école d’art  dans la fin des années 1960, elle commença à expérimenter avec des performances et arriva bientôt à l’art corporel qui poussa la limite de sa résistance à la douleur et le contrôle de son propre corps.  Pour une pièce de 1974 dénommé <<Rhythm 0>>, elle mit 72 objets—y compris une bougie, une rose, un scalpel, des épingles et un fusil—sur une table et invita les membre du public à les appliquer sur son corps, de quelque manière qu’ils voulaient.  Elle se tint, sans résistance, pendant six heures.  La plupart des réponses furent bénine, mais certaines éffrayantes.  Elle aurait eu des craintes quant à la direction de son épreuve, mais l’élément le plus important pour elle fut que le public fit partie de la performance.  Elle se nourrit de son énergie, une dynamique dont elle dépend encore et qu’elle sollicite.

En 1976, elle rencontra un artiste allemand, qui se faisait appeler Ulay.  Ils devinrent amants et collaborateurs pour une douzaine d’années.  Leurs performance initiales, enregistrées sur vidéo, sont aussi agressives que son travail en solo.  Pour un thriller d’une pièce intitulée <<L’energie du reste>>, ils s’affrontent et tiennent ensemble un grand arc et une flèche.  Abramovic saisit l’arc tandis que Ulay tient la corde tendue, en braquant la flèche sur son cœur.  En même temps, les artistes firent évoluer leurs performances basées sur l’immobilité, le silence et l’endurance.  Pour “L’Imponderabilia” (1977), ils étaient nus et immobiles à l’intérieur de la porte étroite d’un musée, forçant le public à passer entre eux.  Dans la même année, ils s’assoyaient dos à dos, leurs longs cheveux tressés ensemble, pendant 17 heures d’affilée.  Les deux pièces, et plusieurs autres, ont été recréées pour cette rétrospective, en utilisant les exécutants formés par Mme Abramovic.

L’œuvre la plus spectaculaire d’Abramovic de ces dernières années est sa contribution à la Biennale de Venise en 1997, appelée <<Balkan Baroque>>, pour laquelle elle passa quatre jours de séance dans un sous-sol etoufant sur un tas d’os de vache ensanglantés nettoyant les os pendant qu’elle chantait les chansons folk en pleurant.  La pièce, largement considéré comme sa réponse à la guerre dans son ancienne patrie, est reconstruite au Musée avec des accessoires d’origine, mais crée un effet étrange: elle semble insignifiant, même ridicule, comme un faux film ethnologique sur la culture des Balkans, dirigé par un bureau du tourisme dément.  Bien sûr, aucune approximation proche de la pièce de Venise, avec le sang et la puanteur, pourrait trouver sa place dans un musée américain, mais il est difficile d’imaginer une plus grande distance entre une œuvre éphémère et une re-création institutionelle.  Je suis également troublée par les motivations des interprètes.  Lorsque Abramovic endurait ces épreuves extrèmes, c’était pour sa propre création: à partir de son âme et intellect.  En fait elle crée un champ d’énergie ferme entre elle et le public qui transcende le culte de la diva ou le voyeurisme.  Il se peut que l’élément crucial manquant soit la présence vivante de Mme Abramovic.  Les performances recréées dans MoMA sont des produits d’un milieu qui a les rendues transgressives et poétiques.  Mais maintenant les pièces semblent caduc: plats, obéissants; des artefacts.

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