“Bloody Bloody Andrew Jackson” et “Hair”: deux comédies musicales politique et la poursouite de l’utopie




Il est rare que j’aille au spectacle d’une comèdie musicale, mais je me suis trouvée ce mois-ci à deux comèdies musicales politique qui viennet tous les deux de Public Theater.  «Bloody Bloody Andrew Jackson (Sanglant Sanglant Andrew Jackson)» est un nouvel opéra d’emo rock basé sur la vie de le septième président de l’Amérique, Andrew Jackson; «Hair (Cheveaux)» est une reprise de l’opéra rock de l’époque hippie (1967) très connu.  C’est interessant que ces deux comèdies musicales semtblent avoir un tel rapport à notre époque d’incertitude et de désaroi politique.

À Public Theater dans East Village, le septième président des États-Unis, dans un paire de jean moulant noir (incarné par Benjamin Walker qui utilise le micro comme une arme) entre en scéne dans «Bloody Bloody Andrew Jackson» féroce et prêt à toutes les luttes.  Tapageur, abruti et rusé, cette musicale comedie plaider la cause que ce pays avait toujours une relation avec son président profondément irrationnelle et personnelle.  Réalisé par Alex Timbers, un des fondateurs de troupe de hipsters, Les Frères Corbusier, «Bloody, Bloody» présente un chapitre sauvage et bizzare dans l’histoire américaine qui ne semble pas très lointain.  Après tout, il était la méfiance généralisée d’un gouvernement perçu comme égoïste et élitiste qui a mis le “franc-tireur (maverick)” Jackson à la Maison Blanche en 1829.

«Parfois, il faut reprendre le pays», chante la foule qui se presse autour de Jackson dans la chansons qui ouvre le spectacle, «Le populisme, Yea, Yea» dans la sincère ironique (ou sincèrement ironique) style typique d’emo.  Ce n’est pas seulement la démagogie de Sara Palin et Tea Party que cette scène de moque; également il y a des éléments de la campaigne populaire de Barack Obama qui a dynamisé les jeunnes dans la dernière élection présidentialle dans le populisme troublant de Jackson.  L’idéalisme, le ressentiment, une attention de courte duée et un sens vorace du droit sont mélangés dans ce pays: l’Amérique, l’adolescent éternel.  Qui serait mieux placé pour mener ce monstre adorable qu’une rock star?

Sur Broadway, le même sens de l’idéalisme et l’impulsivité est en étalage dans une autre comédie musicale «Hair», une autre production par Public Theater.  Cette fois la sincérité sans l’ironie n’est que le nom de la partie; les jeunes de ce drame musical se rebellent contre la société et l’authorité sans aucune ironie ou auto-conscience.  Les jeunes comédien séduisants, vêtus aux couleurs vives et aux cheveux longs vivent dans un squat grandiose d’East Village à New York, en faisant l’amour libre, se drogant et organisant les «Be-Ins».  Ils chantent et dansent avec une joie et un enthousiasme déchaînés, et il faudrait une personne plus dure que moi de ne pas être influencé par cette euphorie.  Après tout, ils ne savent pas encore les conséquences de la liberté sexuelle débridée et l’usage de drogues, ou qu’ils finiront par mettre les costumes d’affaires pour démarrer de nouvelles entreprises.

Malgré tous ses charmes et sa vivacité, en fin de compte «Bloody, Bloody» semblait complice, vide, inutile et triste dans son regard ver l’histoire.  On s’est montré notre intelligence supérieure sans aucuns effets sur la réalité politique ou la déstructration de la société.  Une partie du problème est également la monotonie et les jérémiades du genre de la musique emo.  Par contraste, une partie du plaisir de «Hair» est la musique: de nombreuses variations encore vivant apès toutes ces années sur la musique populaire américaine comme country, rock’n roll, jazz, folk, etc.  On commence à voir cette passion sans artifice avec une certaine nostalgie, et à se demander peut-être notre cynisme a atteint un point final futile.

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