Les Etats-Unis n’ont pas un système de classe.  C’est une chose européenne, non? Mon dernier voyage à Los Angeles m’a fait penser à l’idée (en vogue récemment au sein de la droite et de la gauche) de la guerre des classes ici.  Lorsque l’on attend de monter à bord en classe économique, après les passagers de première classe et de classe affaires, et que l’on les croise déjà assis dans leurs sieges confortables avec leurs boissons, on se demande comment les américains peuvent toujours ignorer les preuves flagrantes des distinctions de classe partout dans la société.
Ici, dans “Land of the Free (le pays de la liberté),” vous pouvez être né dans une cabane en rondins, vaincre la pauvreté et vous débrouiller tout seul pour arriver à la Maison Blanche. Ou même à Wall Street. Malgré l’abondance des preuves du contraire, beaucoup de gens continuent à avaler ce conte de fées. Lors d’un débat présidentiel, Rick Santorum, un candidat républicain, était très hostile au thème des difficultés de «classe moyenne», prétendant que l’utilisation même du mot classe «attise les argument de la guerre des classes de Barack Obama.» Avec toute la certitude d’un homme qui refuse de croire en l’évolution, Santorum a déclaré: «Il n’y a pas de classes en Amérique.»
Si seulement c’était vrai ! Cependant, la réalité est que les Etats-Unis ont plus de classes que d’autres pays dévelopés. Si vous voulez vraiment atteindre le rêve américain, allez au le Danemark. Selon le Guardian, un journal anglais, un enfant né dans la tranche aux revenus les plus bas au Danemark sera sûr d’améliorer sa situation économique puisque seulement un quart d’entre eux restent dans cette tranche. Même en Grande-Bretagne, le pays de la famille royale et Downton Abbey, les gens ont une meilleure chance que les américains d’améliorer leurs situations financières—42% des américains n’échappent jamais à leur tranche de revenus, en comparaison de 30% des britanniques.
Toutefois, l’atmosphère change avec le déferlement récent du mouvement «Occupy Wall Street» et la présence du candidat présidentiel milliardaire, Mitt Romney. Bien sûr, l’Amérique n’est pas près d’éclater dans une vraie guerre des classes à part entière: la révolution américaine n’était pas une révolution des paysans contre les aristocrates. C’était la bourgeoisie (dirigée par les propriétaires de plantations) contre à l’autorité fiscale du roi et le Parlement anglais. Néanmoins, nous avons commencé à utiliser la langue des «sans-culottes». La droite accuse Michelle Obama de se comporter comme Marie-Antoinette quand elle porte une nouvelle robe, et Barack Obama, avec son diplôme des Grands Ecoles, d’être un membre de “l’élite” méprisé. Les adversaires républicains de Romney l’ont peint comme un homme insensible, riche, qui a inconsidérément fermé des usines et mis des gens sur la paille. Le question est, qu’est-ce que l’on va faire à ce sujet? Cette élection pourrait au moins amener les américains à admettre que, oui, nous avons un système de classe, peu importe combien nous essayons de le nier.
Kira Nam Greene’s work explores female sexuality, desire and control through figure and food still-life paintings, surrounded by complex patterns. Imbuing the feminist legacies of Pattern and Decoration Movement with transnational, multicultural motifs, Greene creates colorful paintings that are unique combinations of realism and abstraction, employing diverse media such as oil, acrylic, gouache, watercolor and colored pencil. Combining Pop Art tropes and transnationalism, she also examines the politics of food through the depiction of brand name food products, or junk food. Recently, Greene started a figurative painting series spurred by the 2016 Presidential Election, Women’s March, #metoo movement and ensuing crisis of conscience, this new body of work aspires to present the power of collective action by women.